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E-Press du 5 août 2022

Un résident local marche devant une peinture murale du président français Emmanuel Macron sortant d'un puits dans le village de Staro Zhelezare, le 31 juillet 2022. ©AFP

Au sommaire :

1- 51 villes iraniennes, prêtes à toute menace biologique ou chimique

Le vice-ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mahdi Farahi, a révélé que 51 villes iraniennes sont équipées d’installations et d’équipements nécessaires pour faire face à toute menace biologique ou chimique.

Selon lui, le ministère « a équipé 51 villes du pays en installations et équipements nécessaires au plan de la défense passive ».

« Un quartier général de la défense passive a été établi pour effectuer des tâches telles que l’identification et la surveillance des menaces, et la fourniture et la coordination des infrastructures physiques, dans le but de répondre à ces menaces », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, avait souligné l’importance de cette affaire :« Nous devons être prêts à défendre notre nation contre toutes les menaces que l’ennemi pourrait utiliser contre nous un jour, y compris les armes chimiques, nucléaires et biologiques ».

Pour le rappel, durant la guerre imposée par l’Irak (1980-1988), la ville de Sardasht, au nord-ouest de l’Iran, a été attaquée à l’arme chimique.

Le bilan officiel s’élevait à 119 morts et 1518 blessés, notant qu’un certain nombre d’habitants de la ville souffrent encore des effets de l’attaque à ce jour. Cet attentat à la bombe est la première utilisation d’une arme chimique contre un rassemblement de civils.

Avec Al Manar

 

2- Le modèle français de sécurité civile est-il à « bout de souffle » ?

Le modèle français de sécurité civile est-il à « bout de souffle », estime le président de l'Assemblée des départements de France (ADF), François Sauvadet, qui appelle à repenser le financement des Services départementaux d'incendie et de secours (Sdis). Le modèle français de sécurité civile fonctionne mais est à « bout de souffle », alerte le 3 septembre le président de l'Assemblée des départements de France (ADF), François Sauvadet.

« Notre système de sécurité civile [...] marche mais [...] il est à bout de souffle, il a été poussé dans ses retranchements », explique-t-il dans un premier temps. « Jusqu’à présent, on mobilisait les sapeurs-pompiers volontaires et professionnels du Nord pour les envoyer dans le Sud faire face aux épisodes de sécheresse et d'incendies. Aujourd'hui, vous avez une multiplicité d'incendies – Gironde, Jura, Bretagne... Comment faire face aux méga-feux tout en préservant aussi, dans chaque département, les capacités de lutte contre les incendies ? », questionne-t-il. « Les pompiers ne sont pas là pour assurer des carences ambulancières, ils sont là pour assurer la protection des biens et des personnes, il faut donc que leur mission soit exclusivement dédiée aux nouveaux risques liés aux changements climatiques », étaye le président de l'ADF.

Il rappelle en outre que « le chef de l'Etat lui-même a pointé du doigt les moyens aériens [bombardiers d'eau] ». « Actuellement c'est insuffisant, outre la base de Nîmes et les quelques pré-positionnements en Corse, il faut réfléchir à une organisation territoriale des moyens aériens », propose-t-il. François Sauvadet estime également que « la question de la mobilisation de moyens nouveaux pour faire face au changement climatique ne peut pas reposer sur les seules épaules des départements » et suggère une « nouvelle répartition » des financements : « On a besoin du soutien de l'Etat. Il faudra aussi qu'on ait une réflexion sur le financement global et notamment la nouvelle répartition. Les métropoles devront aussi participer beaucoup plus activement. »

Source : RT France

 

3- Su-35 bientôt en Iran ?

Le commandant de l'armée de l'air iranienne a annoncé le début des négociations sur l'achat du Su-35 russe.

L'Iran a entamé des négociations sur l'achat de chasseurs russes Su-35.

Le général de brigade de l'armée de l'air iranienne Hamid Vahedi a annoncé que Téhéran et Moscou avaient entamé des discussions sur l'achat de chasseurs russes Su-35 pour les besoins de l'armée de l'air iranienne. Il s'agit de la première déclaration officielle de l'Iran sur son intention d'acquérir des avions de combat russes. 

À l'heure actuelle, on sait que l'Iran est intéressé par une sérieuse mise à niveau de son armée de l'air, dans le cadre de laquelle Téhéran envisage la possibilité d'acquérir l'avion de combat russe le plus moderne. Le nombre exact de chasseurs que l'Iran peut acheter n'a pas encore été divulgué, cependant, on peut parler de 24 avions de combat, dans le but de former deux escadrons.

Selon le général de brigade de l'armée de l'air iranienne Hamid Vahedi, la question de l'achat de chasseurs russes Su-35 est déjà à l'ordre du jour. Cela n'exclut pas la possibilité que le contrat entre Moscou et Téhéran puisse être conclu avant la fin de cette année. Dans le même temps, des sources notent que la Russie a une réelle opportunité de transférer des avions de chasse à l'Iran d'ici quelques mois seulement.

Source : Avia-pro

 

4- La France passe à la Résistance ! 

Frexit, sortie de l'OTAN et « destitution de Macron » : mobilisation à Paris à l'appel des Patriotes 

Le parti mené par Florian Philippot a réuni de nombreux manifestants à Paris le 3 septembre, pour la « destitution » du président de la République, la sortie de l'Alliance atlantique ou encore la sortie de l'Union européenne. Particulièrement actif contre les restrictions sanitaires anti-Covid ces deux dernières années, le parti Les Patriotes est parvenu à mobiliser de nombreux manifestants derrière d'autres bannières, ce 3 septembre à Paris, au départ de la place de la Bourse : le « Frexit », la sortie de l'Alliance atlantique et une critique virulente de la présidence Macron. « Macron dégage », « Macron destitution », « Quittons l’OTAN », « Frexit » faisaient ainsi partie des slogans invoqués par les manifestants, comme l'affirme sur Twitter cette ancienne candidate aux législatives du parti.

« Des dizaines de milliers de Français dans les rues de Paris aujourd’hui », a revendiqué le leader des Patriotes Florian Philippot, tweet-vidéo montrant une foule de manifestants à l'appui. Une estimation difficilement vérifiable. La veille du rassemblement, le chef de parti avait invoqué les « pénuries organisées » selon lui par les autorités (dans le contexte de tensions énergétiques liées notamment au conflit en Ukraine), l'« explosion des prix » ou encore le « climat de guerre » afin de mobiliser les manifestants.

Source : RT France

 

5- La Chine promet des « contre-mesures »

La Chine promet des « contre-mesures » après l’annonce de nouvelles ventes d’armes américaines à Taïwan

Des chasseurs-bombardiers F-16 Viper aux drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B Sea Guardian, en passant pas les chars M1A2T Abrams, les systèmes d’artillerie M142 HIMARS et différentes sortes de missiles, dont 400 RGM-84L-4 Harpoon Block II pour assurer la défense des approches maritimes ainsi que 135 AGM-84 SLAM ER [Standoff Land Attack Missile / Expanded Response]… Durant le mandat du président Trump, Taïwan obtient l’autorisation d’acquérir auprès des États-Unis tous les armements que l’administration Obama rechignait jusqu’alors à lui fournir pour ne pas froisser la Chine.

Puis, en août 2021, et pour la première fois depuis que le président Biden a pris ses fonctions à la Maison Blanche, la Defence Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains, autorisa une nouvelle vente d’armes à Taïwan, en l’occurrence 40 canons automoteurs [chenillés] de 155 mm M109A6 « Paladin » pour un montant estimé à 750 millions de dollars. D’autres autorisations furent délivrées par la suite… Mais elles concernaient surtout des prestations de logistique [pièces de rechange pour navires, notamment] et des services d’ingénierie.

Alors que l’activité militaire chinoise autour de l’île a atteint dernièrement une ampleur sans précédent, surtout après la visite à Taipei, début août, de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis, la DSCA vient de publier trois nouveaux avis autorisant la vente à Taïwan de 60 missiles anti-navires AGM-84L-1 Harpoon Block II pour 355 millions de dollars, 100 missiles air-air de courte portée AIM-9X Block II Sidewinder et de services visant à assurer un soutien logistique au « Surveillance Radar Program » [SRP – Programme de radar de surveillance] dans le cadre d’un contrat évalué à 665 millions de dollars.

Pour justifier ces trois ventes potentielles, la DSCA avance qu’elles « servent les intérêts économiques et la sécurité nationale des États-Unis » tout en permettant aux forces armées taïwanaises de maintenir une « capacité défensive crédible ». Et de soutenir qu’elles « ne modifieront pas l’équilibre militaire de base dans la région ».

Comme à chaque annonce de ce type [depuis 2010, le montant total des ventes d’équipements militaires américains à Taiwan a dépassé les 35 milliards de dollars, nldr], Pékin n’a pas manqué de réagir. Les livraisons d’armes à Taipei mettent « gravement en péril les relations sino-américaines ainsi que la paix et la stabilité à travers le détroit de Taiwan » et « la Chine prendra résolument des contre-mesures légitimes et nécessaires au vu de la situation », a fait valoir la diplomatie chinoise.

« Nous appelons Pékin à mettre fin à ses pressions militaires, diplomatiques et économiques sur Taïwan et à engager plutôt un dialogue » avec Taipei, a rétorqué le département d’État. « Les États-Unis continuent de soutenir un règlement pacifique de la question, conformément aux vœux et dans l’intérêt du peuple taïwanais », a-t-il insisté.

Cela étant, il reste à voir si Taïwan pourra recevoir les munitions et les équipements commandés dans les délais prévus… Ce qui n’est pas certain en raison de la hausse significative des prises de commandes auprès des industriels américains après la guerre en Ukraine et des tensions sur les chaînes d’approvisionnement de certains composants.

C’est d’ailleurs déjà le cas pour les missiles sol-air portables Stinger, voire pour les missiles anti-char Javelin. Même chose pour les obusiers Paladin, qui ne seront pas livrés d’ici 2026, à cause d’une chaîne de production encombrée. Aussi, l’état-major taïwanais est en quête d’une autre solution.

Source : Opex.360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV